Nandopsis tetracanthus

Le genre Nandopsis comporte trois espèces, le N.teracanthus, N.ramsdeni, originaire de Cuba et N.haitiensis qui lui ce trouve en Haïti et République Dominicaine. Le genre Nandopsis a été un moment utilisé pour les Parachromis avant d’être restreint aux espèces insulaires.

Ces espèces sont très lointaines des Herichthys car en fait elles se séparent très tôt des autres poissons d’Amérique centrale, avant même la colonisation de ce continent. Ils ont des origines sud-américaines avec une colonisation il y a environ 30 millions d’années via le gaarlandia (les Antilles). Maintenant, on ne sait pas si ce sont eux qui ont colonisé ensuite le Mexique ou si c’est une autre vague venue directement d’Amérique du Sud. L’hypothèse de colonisation de Cuba via le Yucatan est plus difficile à tenir (surtout à cause d’Haïti), même si la probabilité n’est pas nulle.

Au congrès de Vichy 2011, j’ai fait l’acquisition de 5 jeunes Nandopsis tretracanthus de 5/ 6 cm que j’ai acclimaté dans un bac de 1.60x0.50x0.50 ou se trouve un cple de Etroplus suratensis qui vit aussi en eau saumâtre et en rivières comme les Nandopsis en milieu naturel à Cuba.

En décor, souches, roches, plage de sable, il ne détériore pas les plantes ( perso je mets une grande plante en plastique).

Pour mes changement d’eau de ce bac, j’ai la chance d’habitait à quelques kilomètre de la mer ou je prends 20 litres d’eau que je mélange à 40 litres d’eau du robinet chaque semaine.

Une maintenance spécifique est obligatoire ou éventuellement avec des poissons hyper calmes où les tetracanthus peuvent être les dominants. Sur les cinq jeunes que j’ai pris, un couple c’est formés et pourchasse les trois autres que j’ai du séparer.

La taille maximum peut atteindre 30cm mais très rare en aquarium voir 25 cm.

Pour l’alimentation, il est plus omnivore que piscivore (ce n’est pas un petenia splendida avec 10 cm d’intestin) même s’il n’est pas outillé pour racler les rochers couverts d’algues. C’est certain que les petits vivipares mis avec lui ne feront pas long feu.

Chez les femelles, la région ventrale est de couleur noire intense, entrecoupée de stries verticales noires sur fond blanc, chez les mâles, ces motifs sont beaucoup moins prononcés.

Certains auteurs décomposent N. tetracanthus en plusieurs variétés suivant la couleur de fond. Il est vrais que certains sont très noirs et d’autres plus gris mais quand on connaît la variabilité de coloration de ces poissons suivant le stress...

Bernard Gobeaux : < J’en ai eu des très noirs, j’en ai eu des plus argentés mais sans jamais avoir un lieu de pêche précis...> Enfin, certains estiment qu’il existe plusieurs variétés plus ou moins noires.

Bernard COBEAUX explique dans son complément du livre Cichlidés d’Amérique centrale. « On parle souvent des problèmes de maintenance des jeunes de cette espèce en en omettant un autre. En effet, si jusqu’à une taille de 3-4 cm, il faut faire attention à l’acclimatation à cause de la maladie du gros ventre, après il faut faire attention à un problème plus naturel : l’instinct de reproduction. En effet, dès la taille de 4-5 cm (pour les mâles), vous pouvez avoir des couples qui se forment dans votre groupe de jeunes et qui vont exterminer très rapidement tous les autres poissons si le bac est trop petit (ce qui est le cas si vous ne les avez pas transférés dans un bac de maintenance). Il faut ajouter que dans des aquariums de moins de 500 litres vous ne pourrez maintenir qu’un couple. »

Pour l’instant la maintenance avec mon couple de Etroplus suratensis se passe bien, chaque espèce ont pris un territoire.

( à suivre )

Je remercie Bernard pour sa participation à me donner des informations par courrier électronique pour l’article.

Bibliographie :

Cichlidés d’Amérique centrale ( Bernard Gobeaux, Philippe Gibert) + le complément de Bernard Gobeaux


Portfolio

jeune cpl Nandopsis tetracanthus

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